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Jardiner, ça peut pas faire de mal

Jardiner, ça peut pas faire de mal.

Coup de coeur

Je partage mon coup de cœur pour cette collection d’ouvrages, des éditions Terre Vivante et plus particulièrement aujourd’hui avec Jardiner, ça peut pas faire de mal.

Nous retrouvons dans cette série de livres, quantité impressionnante d’informations sur et autour du jardin.

Amenée de manière très ludique par la volonté de la maison d’édition, d’y mettre beaucoup d’illustrations et d’images, la lecture, la compréhension et donc l’apprentissage n’en sont que meilleures et agréables.

Multiplier les méthodes d’enregistrement par notre cerveau de l’information, permet d’optimiser les chances d’assimilation des connaissances de chacun.

Pour cela cette collection est parfaite. Plus qu’à passer aux travaux pratiques pour ancrer d’avantage ces nouvelles acquisitions. C’est ce que vous pourrez faire lors des séances au jardin.

Les plus de ce livre

C’est toujours avec mon regard de soignante et d’habituée des jardin de soins, que j’aborde et vous restitue mes impressions quant au contenu d’un livre. Jardiner, ça ne peut pas faire de mal, ne dérogera donc pas à cette règle.

Voici ce qui me semble particulièrement intéressant notamment dans la thématique qui nous concerne, à savoir les jardins thérapeutiques :

Recherche d'un travail facilité

Au jardin de soins on ne peut pas se lancer comme on le ferait dans son propre jardin, dans de longues tâches. Longues ou trop pénibles ! Dans la mesure du possible il est préférable de privilégier le plaisir.

Je ne prône pas la facilité à tout prix mais il ne faut pas que le jardin soit assimilé à une corvée par ses occupants, quel qu’ils soient.

Les professionnels qui mènent des séances d’hortithérapie, devraient pouvoir déterminer à l’avance de la pertinence de faire telle ou telle tâche en amont. Parfois, on peut imaginer se réserver une tâche plus laborieuse mais ne pas en faire une habitude, pour la même raison que j’ai donnée  précédemment.

Comme pour la balade sonore, que j’avais abordé dans l’article Sound of silence, pourquoi ne pas en amont repérer avec les bénéficiaires du jardin :

  • ce que chacun apprécie faire tout particulièrement
  • ce qu’il est ok de faire sans plus d’attachement que cela (neutre)
  • ce qu’il est ok de faire mais de manière occasionnelle, en identifiant ensemble,une fréquence acceptable pour tous.

En somme, mettre en avant ce qui plait le plus, et planifier en fonction de l’appétence, l’ensemble des tâches

Les tâches les plus complexes, qui semblent irréalisables, trop chronophages, ou  tout bonnement inappropriées par rapport aux objectifs thérapeutiques, peuvent être déléguées aux services techniques, aux jardiniers ou personnels de maintenance en fonction des accords convenus lors du montage de projet.

Les conseils de l’auteur de Jardiner ça peut pas faire de mal, peuvent aider à prévenir la pénibilité de certaines tâches au jardin de soins, et ça on apprécie toujours !

Art de vivre au jardin

Un élément appréciable dans Jardiner, ça peut pas faire de mal , et qui colle parfaitement à la philosophie des jardins de soins, est dans  : le « prendre soins« .

L’auteur ne le dit pas ainsi exactement, mais c’est ainsi que je l’entend lorsqu’il aborde :

  • le moins de bruit, en privilégiant les machines non motorisées par exemple.
  • l’éloge de la lenteur au jardin et ses bienfaits sur l’homme et sur les végétaux
  • l’anticipation pour prendre mieux soin du sol.
  • le rythme à trouver pour mieux se respecter soi, son corps… se ménager.
  • l’hygiène alimentaire adaptée lorsque l’on jardine.

Des conseils donc pour un art de vivre au jardin mais que l’on devrait certainement étendre selon moi, au reste de notre quotidien. Prendre soin de la planète, de son propre bien être physique et psychologique. Un respect et donc, un prendre soin réciproque qui ne peut pas faire de mal. 😉

N’y a t’il pas meilleur endroit qu’un jardin de soins pour appliquer ces bons conseils ?

Laisser faire

Le jardin de soins, nous le savons, n’a pas vertu sauf lorsque cela a été exprimer clairement et consenti par tous dans les objectifs du départ pour le jardin, d’être un lieu de perfection, de production à rendement chiffré.

Sans pour autant s’étaler trop longuement sur le sujet, il y a dans cet ouvrage un petit rappel sur les vivaces et les semis spontanés.

Au jardin de soin, c’est un point qui là encore peut avoir tout son intérêt et ce de pour plusieurs raisons :

  • rejoint l’idée de faciliter le travail  : la Nature travaille à notre place, à nous de l’aider du mieux que l’on peut ensuite.
  • l’idée de l’observation attentive du Vivant et de bienveillance vis à vis de ce que ce dernier met en place pour survivre. Chaque bénéficiaire peut tourner son attention, au printemps, sur ce qui ressurgi de terre, se questionner sur les processus utilisés par la plante, voir comment cette dernière se comporte sans et avec intervention humaine.
  • l’économie financière que l’on peut faire ou l’opportunité d’augmenter la biodiversité au jardin (ce que vous n’achetez pas une année peut vous permettre d’investir dans de nouvelles variétés)
L'ergonomie au jardin

C’est LA partie marquante de ce livre !

Elle représente quasiment la moitié de ce livre. De façon très simple l’auteur nous explique :

  • comment choisir ses outils
  • les postures à adopter en fonction de chacun de ces outils, leur maniement
  • les bons gestes à avoir et au bon moment
  • les plus et les moins de certains outils
  • leur « réelle » utilité ou non au jardin

Au jardin de soins cette réflexion autour des outils est capitale car ces derniers sont l’extension de nos mains et de notre sens, qu’est le toucher !

Dans Jardinez, ça peut pas faire de mal, il s’agit de recommandations générales mais l’on peut tout à fait transposer le raisonnement sur les outils utilisés au jardin de soins.

Comme toujours, il est préférable de faire cela de manière collégiale avec les bénéficiaires du jardin, directement :

  • détecter ce qui gêne, ce qui aide, ce qui est pratique avec tel outil, sur telle tâche
  • imaginer ensemble des astuces pour contre carrer les problèmes, et trouver des solutions palliant parfaitement au handicap, incapacités à faire ce que l’on souhaite, avec l’outil. Rechercher le confort, plutôt qu’agir avec pénibilité.
  • et pourquoi pas le partager au reste de la communauté !!

En résumé

La parole est à vous

L’ouvrage de Blaise Leclerc, est plein de bon sens. Ce que parfois on manque.

Le livre permet de mettre en évidence ce que la pratique même du jardinage peut avoir de bénéfique pour soi, tant d’un point de vue physique que psychologique si tenté :

  • que l’on prenne le temps de décortiquer ses habitudes au jardin
  • que l’on fait les bons travaux de jardinage au bon moment
  • que l’on s’écoute et soit bienveillant envers soi et le Vivant
  • que l’on change notre vision souvent détériorée du jardin, comme étant une corvée, un lieu où l’on se casse le dos et d’où l’on revient usé
  • que l’on comprenne d’avantage comment notre corps fonctionne, quels sont nos points forts et nos faiblesses personnelles

    Autrement dit, que l’on réfléchisse plus, qu’on agisse mieux et moins pour retrouver du plaisir à être et faire au jardin.

La parole est à vous

Avez vous, vous aussi des trucs et astuces, que vous avez mis en place au jardin de soins afin de privilégier le confort dans la pratique du jardinage à but thérapeutique ?

N’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires, en dessous de cet article, cela pourrait être utile à d’autres !

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